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LAOS du Nord au sud

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Welcome to Lao !

12.12.16 / Boten > Luang Namtha Passage de frontière à la pédale où par surprise au bord d'une rivière un grand hôte de ces bois nous accueillera !

Forêt d'Hévéa

13.12.16 / Luang Namtha > Muang Sing Les forêts nous entourent. Elles sont de culture et jonglent entre bananes et caoutchouc, c'est vert et joli, mais c'est le sauvage qui nous anime.

Percée de Jungle

14.12.16 / Muang Sing > Muang Long Nous décidons de faire une boucle dans la réserve de la Nam Ha et d'opter pour une piste se faufilant au milieu d'une forêt aux allures plus naturelles dans une éternelle quête de l'authenticité.

Rencontres perdues

15.12.16 / Muang Long > Ban Nam Bo La piste est plus que chaotique, le relief est marqué, le tandem devient VTT, c'est pas facile d'avancer ! Nous arrivons à petits pas dans un village isolé, nous opterons pour une tomate, une bonne vieille recette de récré pour se sentir intégré.

Chef de clan

16.12.16 / Ban Nam Bo > Village inconnu Il s'appelle Nam Bi, nous offre son enclos à veau pour bien dormir. Bien que rustiques ses attentions venues du bout du monde sont touchantes, c'est dans ces occasions que nos pauses guinguettes au coin du feu sont les plus chouettes et qu'en guise de souvenir, nous y semons nos roues libres.

Ces villages sont nos refuges

17.12.16 / Village inconnu > Ban Thaluang Le chemin poussiéreux nous rougit les jambes, la verdure nous humidifie la face, on en prend plein la vue. Les rencontres inattendues nous offrent un réconfort humain au milieu de l'abondance végétale et la sensation de se faire plein de nouveaux petits copains.

Fin de traversée

18.12.16 / Ban Thaluang > Vieng Phouka Les derniers km sont assez éprouvants, l'allure plate de la piste est en fait une succession de bosse nous imposant un rythme cassant. Sur le chemin, ces gaillards armés sont en fait des crèmes à croquer. L'autochtone est un chasseur d'oiseaux, cueilleurs de cannes à sucre et autres branches, un hôte dont l'hymne est la simplicité et sa musique la tranquillité.

Sur les bancs de l'école

19.12.16 / Vieng Phouka > Luang Namtha Sur les bords de route, les écoles se succèdent, l'occasion pour nous de s'improviser professeur d'anglais. Certaines sont réservés à de jeunes moines. Le temps d'une leçon dans une école de nivaeu secondaire, des moines seront nos élèves.

Les cabanes sont nos abris

20.12.16 / Luang Namtha > Houaykathing Cap vers le Nord-Est, arrêt bivouac en cabane où l'habituel jardinier y sieste en journée. Ces toits de fortune deviennent les alliers de nos nuits étoilées.

L'heure de la récré

21.12.16 / Houaykathing > Khouang La balle devient notre nouveau langage et un bon moyen de partage. Petits et grands en sont bien contents.

Balade ethnique

22.12.16 / Khouang > Naway Un petit goût de plaisant Vietnam nous revient, nous rencontrons des femmes akhas, fileuses et tisseuses hors pairs.

Invitation à la fête

23.12.16 / Naway > Mariage Un petit village éveille notre curiosité par son agitation puis nous tend une invitation. Cette soirée est bien arrosée et pour une bonne raison, nous nous trouvons au beau milieu d'un mariage en préparation. Nous jouons aux apprentis cuisinier la veille de se retrouver pour de belles festivités et nous offrons de belles occasions de partage avec les futurs mariés.

Hué et Noy

24.12.16 / Mariage > Phouhak C'est leur mariage, inscrit dans le traditionnel, où nous y découvront de nouvelles festivités et rituels. C'est notre Noël. Un jour si particulier d'abord pour eux, mais aussi pour nous, aux souvenirs éternels.

C'est Noël aujourd'hui

25.12.16 / Phouhak > Phongsaly C'est un peu difficile de sentir l'esprit de Noël au milieu des bananiers, mais nous en aurons trouver un à l'entrée de Phongsaly. Sous notre sapin, nous y trouverons un joli dénivelé positif d'1km, une bonne douche chaude et de nouvelles brosses à dents, joyeux Noël !

Pédale au repos sur l'eau

26.12.16 / Phongsaly > Muang Khoua La Guinguette se pose sur la Nam Ou pour finir l'année en douceur.

Arrivée à Nong Khiaw

27.12.16 / Muang Khoua > Nong Khiaw Nous laissons désormais couler le temps. Au repos le vélo et les cuisseaux !

Mama Lao

29.12.16 / Nong Khiaw Tellement bienveillante et attachante par son sourire et sa cuisine c'est notre Mama Lao. Pendant 5 jours de repos total au rythme local, on savourera ses petits plats pendant de longs repas épicés comme son doux accent, colorant un anglais venu d'on ne sait où.

Bonne année !

02.01.17 / Nong Khiaw > Pakmong Les maisons résonnent de repas, de fête et de chansons, le nouvel an se prolonge dans des traditions universelles, manger, trinquer et chanter !

Arrivée en terre sainte

03.01.17 / Pakmong > Luang Prabang Une longue étape, pour une arrivée dans un haut lieu du bouddhisme. Bienvenue à Luang Prabang, citée gorgée de temples qui nous invite au recueillement et à la relaxation.

Quand la fatigue se fait sentir

04.01.17 / Luang Prabang Les jours de repos du nouvel an, n'ont surement pas suffi... la fatigue se fait encore beaucoup sentir, on encore un peu cuit. Par sa quiétude Luang Prabang nous offre une plaisante zénitude.

Tranquilou, à la cool !

05.01.17 / Luang Prabang Dans les temples, les journées sont rythmées par les appels à la prière des moines au son de cloches, cymbales et autres percussions. Des appels à la sérénité et à la tranquillité.

Voyageurs parallèles

06.01.17 / Luang Prabang > Kiewkacham Anna et Sam sont deux voyageurs néo-zélandais croisés en chemin. Nos rêves se ressemblent et nos forces s'assemblent. Une entraide particulièrement importante notamment durant cette journée à plus de 2000m de dénivelé, une chute dont il est difficile de se relever et une fin sous la pluie dans la nuit tombée. Anna et Sam, deux Kiwis qu'on est pas près d'oublier.

Joueuses de tennis costumées

07.01.17 / Kiewkacham > Phoukhoun Le nouvel an hmong n'est toujours pas terminé, le temps des jeux traditionnel est lancé. En ligne, jeunes et jolies filles appellent à la rencontre avec les garçons des villages environnants en leur lançant une balle, puis l'échange se crée jusqu'à temps qu'elle tombe, ou à terme jusqu'à ce qu'elle donne de futures générations de lanceurs de balle costumés

Rester digne dans la boue

08.01.17 / Phoukhoun > Bouam Phouk En ce début d'année, la météo est plutôt maussade, un joli temps de cochon. Mais le Laos a un don, celui de dévoiler sans prétention ses princesses même quand le temps n'est pas bon.

Paysages troubles

09.01.17 / Bouam Phouk > Thaheuatay Les paysages sont bouchés. En ce jour nous arrivons à Vang Vieng, ville où de nombreux voyageurs ne cessent de vanter des plaisirs aux épices un peu trop occidentales. En y arrivant nous y découvrons un triste site touristique artificiel ayant tuer le charme du pétillant lao naturel. Déception. Nous passons notre chemin pour y voir plus loin.

Coupés sport

10.01.17 / Thaheuatay > Vientiane En ces terres de contraste social, quitte à y aller, autant foncer. La Guinguette file droit vers la capitale pour un arrêt aux stands lavomatique et réparation. Prendre soin de notre bolide, telle est notre résolution !

Rencontre arobatique

11.01.17 / Vientiane Pax et Alex sont deux voltigeurs de sepak takraw, un véritable festival d'adresse volatile et de souplesse agile.

Fabrique à Bouddha

12.01.17 / Ventiane > Savannaketh (en bus) Journée de bus, vélo et remorque sur le toit. Autant dire qu'à ce moment là on pense fort à Bouddha pour éviter le tracas du fracas. Derrière la vitre, le pays défile si vite, on ne peut en profiter que lorsqu'on est arrêté. A Savannaketh, nos veilleurs de bétons sont là, attendant patiemment d'être dorés avant d'être à jamais vénérés.

Pêcheurs aux pinces d'or

13.01.17 / Savannaketh > Laomakhout Pour chercher à longer au mieux le Mékong, il est nécessaire de prendre des pistes parfois oubliées de certaines cartes. Comme si ces habitants vivaient sur une géographie différente de la notre. Pourtant ces pêcheurs sont bien là, jouent de leurs paniers, nasses et filets en se montrant si souriant. Pas de doute, l'humanité y est.

C'est la fête au village

14.01.17 / Laomakhout > Naphongtiou Des jeux, de la danse, des crèpes (!) et l’immanquable Beer Lao se joindront à un concert de musique laotienne dont l'équipement ferait pâlir bons nombres de festivals locaux en France. Pas de doute, le laotien est un fêtard du jour et de la nuit, et c'est bien lui le premier à nous montrer le pouvoir fusionnel de la musique et son universalité par un chaleureux accueil. Le tout sur la place centrale du temple sous le regard des moines fêtés pour l'occasion.

Hamac et dodo

15.01.17 / Naphongtiou > Xénouai Ces maisons laotiennes sont sur pilotis. Il y fait beau et chaud, le salon est dessous à la vue des passants. A l'ombre, les familles s'y reposent presque un peu tout le temps. La vie Lao est une vie au ralenti où la semblante perpétuelle sieste se fait pour grands et petits.

Notre bout du Mékong

16.01.17 / Xénouai > Naphô Prendre les pistes est éprouvant. La surface transforme le vélo en un bateau brinquebalant sur des nuages de poussière aux pouvoirs suffoquant. Mais quand elles mènent à l'authenticité ou parfois même à la rencontre de ce qu'on n'aurait osé imaginer, elles ont ce pouvoir de nous offrir des lieux oubliés. Les grains de poussières deviennent sables fins. Notre matelas y sera minéral et notre toit avec beaucoup, beaucoup, d'étoiles.

Passage au vert

17.01.17 / Naphô > Salavan Mais pendant ce temps, sur la carte, le vélo n'avance pas. Une longue journée bitumée sur la 13 nous relance comme si nous avions eu deux lancers de dés en une journée. 144 km, de quoi voir des paysages défiler.

Pistes, rivières et rock and roll

18.01.17 / Salavan > Houaythamao Retour en chemins devenus amas de pierres ou même lits de rivières. Elles transpercent ou se traversent et quels que soient les chauffeurs, les invitent à la lenteur. Un rythme lao, molo molo, mais plaisant pour y sympathiser avec ses habitants.

Se réchauffer près d'eux

19.01.17 / Houaythamao > Sekong Dure journée, où chacune de nos roues nous en ferons tour à tour baver. Elles coincent et cassent, nous coincent en bord de chemin à la ramasse. On est poussé à trouver en soi des ressources mécaniques. Un bon vieux remède pour rendre ces moments un peu plus magiques, des voix et de la musique !

Saut et chutes

20.01.17 / Sekong > Nam Tok Katamtok Elles s'appellent Tad Houa khon, Tad Fak, Nam Tok Katamtok, Tad Champee, Tad Fane, Tad Yuang... En elles s'écoule beaucoup d'eau, un peu trop pour rester sec surtout quand il fait très chaud. On se laisse volontiers tomber, mais ici c'est seulement dans l'eau de ces cascades.

Caféiers du Bolavens

21.01.17 / Nam Tok Katamtok > Tad Fane Le relief se redresse, le plateau du Bolavens se passe à petite vitesse. C'est une terre de café, un des meilleurs du monde il parait. Les caféiers deviennent jardins de famille de cultivateurs. Les grains sont de sortie. On les cueille, on les sèche et on les torréfie, en famille c'est bien mieux ainsi.

Donner des coups aux bambous

22.01.17 / Tad Fane > Ile de Khong (inclut une portion en tuk-tuk) Quand les pilotis, la charpente et les planches du sol sont posées, on coupe de manière sagittale de multiples bambous. On les assène de coup à la machette, pour les aplatir, les attacher ensemble et les transformer en cloison de maison.

3883

23.01.17 / Ile de Khong En ce jour où le vélo au Laos est presque définitivement posé, nous avons voulu voir, compter ce qu'on a pédalé depuis Octobre dernier. Ce ne sont que des chiffres, en quelque sorte du hasard, mais derrière ce semblant de palindrome se miroite le passage d'une nouvelle étape. Comme une phase où l'on se regarde dans la glace. On la briserait bien de nouveau. C'est désormais au Cambodge que nous irons cueillir de nouveaux numéros.

Arbre sacré

24.01.17 / Ile de Khong Ultime journée. Si peu de temps à côté de ce géant. Comme un pont vertical entre l'Homme et ses divinités, il est bien plus que végétal, ce tronc prend des allures de cathédrale. On pourrait croire que le temps meurt à ses pieds, on pourrait toujours le regarder. Même le ficus étrangleur semble s'y être épuisé. De nos yeux c'est puissant, et dire que nos têtes arrivent seulement à ses pieds. De la haut, on imagine voir tout le Lao. Merde, qu'est-ce que ça doit être beau !

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